Vous souhaitez faire un investissement sûr mais vous ne savez pas vraiment comment vous y prendre ? L’immobilier est actuellement une valeur certaine, d’où l’intérêt que lui portent les nouveaux investisseurs. Ce marché offre cependant diverses possibilités, et les stratégies en sont nombreuses. On vous explique dans cet article les étapes par lesquelles vous devriez passer avant de faire votre choix afin que vous puissiez mettre la main sur la bonne stratégie d’investissement immobilier.

Définir vos objectifs personnels

Pour commencer, vous devez définir l’ensemble de vos objectifs. Avant de vous lancer dans un projet, il est primordial d’identifier certains éléments comme le budget dont vous disposez, sa rentabilité, etc. Voici les objectifs que vous pouvez viser :

  • Avoir plus de patrimoine et de biens familiaux,
  • Concevoir une source de gain en dehors du salaire avec un bon cash-flow mensuel,
  • Restaurer un logement afin d’offrir des conditions d’habitation favorables.

Il est conseillé de déterminer le délai de rentabilité qui est extrêmement important. Ce délai dépend de votre situation financière, de votre profil, mais aussi de vos objectifs.

Si vous venez de rentrer dans le domaine, il est primordial de visiter de nombreux biens immobiliers pour vous faire une idée sur le coût d’investissement. Ceci vous permettra de détecter les bons plans, et de trouver les biens qui correspondent à votre budget.

Par la suite, vous pourriez même essayer de visiter des biens dépassant votre budget et essayez de les négocier. En effet, il arrive que des propriétaires soient dans le besoin et cherchent à vendre le plus tôt possible leur bien, ainsi, les coups de chance arrivent et il est possible que vous fassiez l’affaire de votre vie !

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Élargir votre patrimoine grâce aux investissements immobiliers

Vous voulez investir dans l’immobilier sans pour autant débourser des millions d’euros et sans avoir à endosser la gestion ainsi que le risque locatif ? Cela est maintenant possible grâce aux fonds immobiliers et placements collectifs dans l’immobilier. Appelés également pierre papier, cette méthode représente une alternative aux investissements traditionnels.

On vous explique ici le concept : un fonds de placement recueille l’épargne des particuliers. D’un autre côté, ce dernier place le budget dans de nombreux types d’actifs immobiliers comme des logements, entrepôts, bureaux, commerces, etc. De cette manière, vous deviendrez indirectement propriétaire d’une partie d’un ensemble d’immobilier, et vous obtiendrez même une rémunération en retour. Ainsi, vous arriverez à détenir des perspectives de rendement prometteuses sans même avoir à faire recours à un prêt immobilier, et sans devoir endosser les risques d’emprunt ou devoir rembourser un montant important de taux d’intérêt.

Un autre point fort considérable, ces actifs vous offrent la possibilité de diversifier vos biens tout en limitant les contraintes administratives. En effet, vous n’aurez désormais plus besoin de vous occuper des travaux, des locataires, ou encore de l’agence immobilière.

Estimation des risques de l’investissement immobilier

Une fois avoir défini votre stratégie et l’échéance de votre projet, il est primordial de réaliser toutes les procédures sans précipitation puisqu’il est question ici d’un investissement à capital non garanti. Il faudra donc vous renseigner sur tous les risques possibles afin de bien vous préparer, et de vous lancer en toute sécurité.

Il ne faut pas oublier que les biens immobiliers avec une rentabilité intéressante présentent un risque important. En effet, ces biens sont généralement très chers, et il est difficile de trouver dans certains cas des locataires pouvant payer un prix mensuel élevé. On vous explique comment définir, ou estimer les éventuels risques de cet investissement.

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Prévoir les vacances locatives

On parle ici de la période se trouvant entre le déménagement du locataire actuel ainsi que l’accueil du nouveau. La plupart des propriétaires craignent cette période puisqu’ils doivent payer l’ensemble des charges du bien sans avoir en retour de gain.

Les impayés du loyer

Le souci le plus rencontré ici réside dans le retard de paiement des loyers. Ce retard est susceptible de provoquer un cumul de frais que le propriétaire doit assurer par lui-même.

La détérioration de l’état du bien immobilier

Après le départ d’un locataire, il se peut que vous ayez à payer des frais de réaménagement non-négligeables pour restaurer votre bien et de pouvoir le louer de nouveau. Il est important de choisir un locataire de confiance afin d’éviter les risques de retard de paiement, et surtout, de dégradation de l’état de votre logement.

Bien évaluer la rentabilité de l’investissement locatif

Il ne suffit pas d’évaluer les risques de votre investissement locatif. Il est aussi utile réaliser divers calculs en vue d’évaluer sa rentabilité. Celle-ci se calcule en divisant le montant du loyer par le coût d’achat. Cela vous permettra d’obtenir une rentabilité brute. La seconde étape consiste à calculer la rentabilité nette. Pour cela, vous prenez en compte le coût des travaux ainsi que les charges. En intégrant les réductions d’impôt, vous obtenez une rentabilité nette-nette.

Si vous n’êtes pas très fort en mathématiques pour réaliser ces calculs, il n’y a aucun souci. Vous pouvez bien recourir à un simulateur de rentabilité d’investissement locatif. Il s’agit d’un outil en ligne proposé par certaines plateformes, comme imavenir.com. Avec celui-ci, vous n’avez qu’à entrer les données essentielles, comme le montant du loyer, les charges, les exonérations d’impôts, etc. Vous obtenez en quelques clics seulement la rentabilité de votre futur investissement.

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Connaître la fiscalité de l’investissement locatif

La connaissance en termes de fiscalité est primordiale pour avoir un investissement locatif rentable. En effet, de nombreux dispositifs fiscaux sont proposés par l’Etat permettant de réduire les impôts et ainsi les charges. Parmi les plus connus, on peut citer :

  • Le dispositif Pinel, qui concerne les programmes immobiliers neufs. La loi Pinel substitut le dispositif Duflot qui remplace lui-même la loi Scellier ;
  • Le dispositif Malraux, s’appliquant à la rénovation des biens dans certains-villes ;
  • Le dispositif Denormandie, s’offrant aux particuliers réalisant un achat dans l’ancien avec travaux ;
  • Le dispositif Censi-Bouvard, qui concerne les résidences de service.

Le souci est qu’il paraît parfois difficile pour un simple particulier de connaître ou de maîtriser ces divers avantages fiscaux dans la mesure où ils sont nombreux et aussi complexes. Heureusement, vous n’avez pas forcément besoin de les apprendre par cœur puisqu’il existe aujourd’hui des experts en la matière qui peuvent vous conseiller dans le choix du meilleur dispositif fiscal en vue d’optimiser votre investissement locatif.

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