La multiplicité des certifications et des réglementations en matière de vinification traduit la diversité des vins. On retrouve sur le marché plusieurs types de vins tels que les bios, les biodynamiques ou encore les naturels. Ces différents termes sont souvent confondus par les consommateurs. Il est donc important de clarifier les zones d’ombre sur ces différents types de vins pour aider les acheteurs à faire le bon choix.

Vins bios

Les vins bio ou biologiques au complet sont des produits dérivés des cultures agricoles biologiques. Ils ont commencé par exister officiellement à partir de 2012 et respectent certaines conditions avant d’arborer le label bio. Au cours de la culture, l’utilisation des engrais chimiques, des pesticides ou insecticides sont proscrits. Pour la fertilisation de la vigne, les producteurs sont tenus d’utiliser des intrants organiques.

En revanche, ils peuvent effectuer des traitements thermiques et faire des ajouts de tanins et d’acide tartrique. Ils sont également autorisés à utiliser les levures industrielles, des enzymes, si celles-ci sont certifiées bio. En ce qui concerne la lutte contre les maladies, les vignerons peuvent apporter des soins à base du soufre. La quantité de celui-ci varie entre 100 et 370 mg/L. Ils se servent aussi de la bouillie bordelaise faite à partir du cuivre.

L’obtention du label bio nécessite au moins trois années de production continue. Dans cet intervalle, les vignerons suivent à la lettre le processus de fabrication bio. Ils sont également contrôlés par la structure chargée de la certification.

Vins biodynamiques

Les vins biodynamiques sont fabriqués sur la base du principe de préservation de l’équilibre de l’écosystème. En effet, les producteurs rendent le sol plus fertile en y apportant des traitements spécifiques. Ils se servent de préparations de matières (végétales, animales ou minérales) dynamisées ou macérées. Cela a pour but de faciliter les échanges entre les plantes et la terre. L’instaurateur de cette technique est l’agronome d’origine autrichienne Rudolf Steiner.

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La fabrication des vins biodynamiques prend en compte non seulement les critères de production de vins bio, mais aussi bien d’autres obligations. Dans cette production viticole, l’accent est mis dans un premier temps, sur le suivi des calendriers lunaire et solaire. Dans un second temps, l’utilisation des levures traditionnelles est préconisée contrairement à celles qui sont industrielles. Pour produire le vin biodynamique, l’œuf blanc, les protéines de pois sont utilisés pour favoriser le collage du vin. Cependant, à l’instar du vin bio, la filtration au soufre est également autorisée pour celui-ci. Toutefois, il s’agit d’une quantité moins importante que celle du premier vin.

Vins naturels

Le processus de production des vins naturels n’est pas encore officiellement reconnu. Cependant, de dizaines de producteurs de vin se sont regroupés au sein d’un organisme appelé Association des Vins Naturels. Celui-ci s’occupe de l’établissement des cahiers de charges que doivent suivre les agriculteurs afin de produire cette catégorie de vins. Les règles auxquelles ils doivent répondre sont encore plus strictes que celles des deux précédents types de vins.

Avant d’être des vins naturels, ils se conforment à tous les critères de production des vins bio et biodynamiques. Ensuite, les opérations de vendanges sont obligatoirement faites à la main. De plus, seules les levures récoltées sur les raisins sont utilisées. Les intrants ne sont pas appliqués lors de la vinification, à l’exception du soufre qui est en faible quantité. Celui-ci est autorisé jusqu’à 30 mg/litre.

Il faut préciser que ces trois types de vins ont le souci du respect de l’environnement. Toutefois, ce qui les différencie se retrouve au niveau des étapes de production et de leurs composants.

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