Plusieurs raisons peuvent motiver le changement d’une chaudière. Dans l'un ou l'autre des cas, il existe de nombreuses aides financières qui permettront de limiter vos dépenses en la matière. Ces subventions dépendent de plusieurs facteurs comme le type de chaudière et les revenus du ménage. Elles sont nombreuses et peuvent parfois être cumulables.

MaPrimeRénov'

MaPrimeRénov est un dispositif qui combine le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et un autre programme de l’agence nationale de l'habitat (ANAH). Depuis octobre 2020, cette prime a été élargie à tous les foyers et aux propriétaires bailleurs. Auparavant, seuls les propriétaires à faible revenu et vivant dans leurs résidences principales pouvaient en bénéficier.

Elle est la plus connue de toutes les aides et elle couvre tous les travaux ainsi que l’installation d’autres équipements de chauffage. Il s'agit notamment des chauffes-eau solaires ou thermodynamiques, des pompes à chaleur ou des cuisinières à granulés.

L’éco prêt à taux zéro

Le montant de l'éco prêt à taux zéro est compris entre 300 et 700 euros et il permet de financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique. Ce sont les travaux rattachés aux isolations, au chauffage ou aux chauffes-eau fonctionnant aux énergies renouvelables. Il est remboursable sans intérêt.

La prime "coup de pouce économe d'énergie"

Cette prime est valable jusqu’au 31 décembre 2021 et aide à supporter les dépenses de remplacement du système de chauffage. Elle est accessible à tous les ménages, mais est conditionnée par le niveau de revenus. Les ménages aux revenus très réduits peuvent obtenir 4.000 euros. Le montant peut aller jusqu’à 2.500 euros dans les ménages à revenus intermédiaires. Elle peut être accordée sous différentes formes : chèque, virement bancaire, bons d’achat ou réduction sur les factures.

Lire aussi :  La pergola bioclimatique : un espace pour profiter de votre extérieur même en hiver

La TVA à taux réduit

Une TVA de 5,5 % peut être appliquée sur certains travaux de rénovation énergétique. Sont prises en compte, les factures d’achat de fournitures et la main-d’œuvre. Sont éligibles à ce taux réduit des travaux suivants :

  • installation d'une pompe à chaleur pour le chauffage et l'eau chaude ;
  • certains travaux de calorifugeage ;
  • installation du chauffage au bois ;
  • installation d'appareils de régulation de chauffage.

Sont également concernés, les changements de chaudière et le remplacement par des modèles à condensation. Les radiateurs à inertie sont taxés à 10 %.

Le chèque énergie

Le chèque énergie peut être utilisé pour régler les factures d’énergie ou les redevances de logements foyers. Il peut servir à payer les frais occasionnés par la rénovation énergétique. Il est aussi délivré pour financer le changement ou l’installation d’une chaudière ou d’une pompe à chaleur. Son montant minimum est de 48 euros et il peut s’élever à 277 euros.

Le dispositif de Domandie

Le but de ce dispositif et de lutter contre les passoires thermiques à travers la défiscalisation des travaux de rénovation. Il est appliqué dans les villes moyennes et concerne principalement le remplacement du chauffage ou du système d’eau chaude sanitaire. Il est valable jusqu’en décembre 2022.

Les aides locales

Certaines localités (départements, régions ou communes) accordent des aides à leurs habitants sous certaines conditions. Ces aides sont souvent complémentaires aux autres dispositifs.

La prime à la conversion des chaudières en fioul

Cette prime est cumulable avec les autres dispositifs et s’inscrit dans le cadre du programme de transition énergétique. Elle aide les Français à remplacer leur ancienne installation gourmande en énergie par un système plus performant et moins énergivore.

Lire aussi :  Mutation professionnelle : Comment stocker ses meubles provisoirement ?

L’octroi de cette prime est basé sur la globalisation des aides principales déjà existantes avec l’aide de certains opérateurs énergétiques. Le rôle de ces entreprises est de gérer les avances de trésorerie accordées pour le compte des ménages concernés. Ainsi, les ménages les plus démunis ne versent plus aucune avance avant de bénéficier des travaux. En contrepartie, chacune des sociétés doit mettre en place des offres commerciales avec des mesures d’accompagnement personnalisées.

L’une d’elles par exemple offre de remplacer toutes les chaudières à gaz âgées de plus de 15 ans par une chaudière à gaz qui consomme peu pour un coût forfaitaire de 1 euro. Cette offre comprend la pose et s’applique aux ménages aux revenus très modestes. Ceux qui sont plus à l’aise devront payer 299 euros.

Publier un commentaire